Claudie GALLAY (née en 1961) (34 citations).



Citations de Claudie Gallay. Article publié le 01/07/2014 à 14H46 et mis à jour le 02/03/2024 à 12H08.

Conseils de lecture des romans de Claudie Gallay : Dans l'or du tempsUne part de ciel.

"Le temps passe. Vide, silencieux. Feutré." (Claudie Gallay In Seule Venise : roman.- Arles : Actes Sud, 01/2006, p. 78, Collection Babel).

"Le chemin est devenu plus étroit. Des fourrés épais, de chaque côté. Des arbres, les racines à nu. La terre était grasse, humide. Dans les coins les plus à l'ombre, ça sentait l'humus et la mousse." (Claudie Gallay In Dans l'or du temps : roman. Arles : Actes Sud, 03/2008, p. 46, Babel : 874).

"La lumière traversait les vitraux, s'éclatait en tâches de couleurs sur les dalles de pierre." (Claudie Gallay In Dans l'or du temps : roman. Arles : Actes Sud, 03/2008, p. 49, Babel : 874).

"J'aime venir ici. Dans les églises en général, mais dans celle-ci tout particulièrement. On croit toujours qu'on va trouver des solutions. Dans ces endroits... Des réponses à toutes les questions. Mais c'est un leurre." (Claudie Gallay In Dans l'or du temps : roman. Arles : Actes Sud, 03/2008, p. 50, Babel : 874).

"L'enfance ne se capture pas. Elle est dans l'enfant et elle meurt quand l'enfant grandit. Il faudrait empêcher l'enfant de grandir. La folie fait parfois cela." (Claudie Gallay In Dans l'or du temps : roman. Arles : Actes Sud, 03/2008, p. 129, Babel : 874).

"Elle a levé les yeux sur moi. J'ai senti que j'avais frôlé quelque chose qui était là. Tapi en elle..." (Claudie Gallay In Dans l'or du temps : roman. Arles : Actes Sud, 03/2008, p. 171, Babel : 874).

"Je voulais l'entendre. Entendre ce qu'elle avait à me dire. Sans être près d'elle." (Claudie Gallay In Dans l'or du temps : roman. Arles : Actes Sud, 03/2008, p. 224, Babel : 874).

"Vous ne me croyez jamais quand je vous dit les choses les plus graves." (Claudie Gallay In Dans l'or du temps : roman. Arles : Actes Sud, 03/2008, p. 241, Babel : 874).

"Le Russe ne dit rien. Peu m'importe. Le silence j'aime ça. C'est parler qui m'arrache." (Claudie Gallay In Seule Venise : roman.- Arles : Actes Sud, 01/2006, p. 33, Collection Babel).

"On ne détruit pas ce qui est beau, quelles qu'en soient les raisons. C'est inconcevable." (Claudie Gallay In Seule Venise : roman.- Arles : Actes Sud, 01/2006, p. 74, Collection Babel).

"Il faudrait arrêter de mentir, Aux gens, aux vieux, aux enfants." (Claudie Gallay In Seule Venise : roman.- Arles : Actes Sud, 01/2006, p. 168, Collection Babel).

"On était trois semaines avant Noël. J'étais arrivée au Val par le seul train possible, celui de onze heures. Tous les autres arrêts avaient été supprimés pour gagner quelques minutes au bout, m'avait-on dit. C'était où, le bout ? C'était quoi ? (In Une part de ciel : roman, 1ère phrase).

"Il s'est passé de longues minutes encore et on a vu revenir les randonneurs. Ils avançaient courbés, les imperméables sur les têtes, le plastique ruisselait. Quand ils ont poussé la porte, ils étaient tellement trempés, on aurait dit des noyés ." (Claudie Gallay In Une part de ciel : roman, p. 45).

"L'envie doit décider de rien ! L'envie, c'est rien que du poison, une pelle pour creuser ta tombe et te mettre la terre par-dessus." (In Une part de ciel : roman, p. 60).

"Une première photo ce n'est rien, c'est la deuxième qui importe, celle qui enclenche l'obsession de toutes les autres." (Claudie Gallay In Une part de ciel : roman, p. 65).

"Je me suis vue dans le miroir. Ce n'était pas glorieux. J'ai ouvert grand les yeux. Je connais tous les détails de mon visage, parfois je cherche les liens avec ce que je suis dedans." (Claudie Gallay In Une part de ciel : roman, p. 72).

"Toute une part de ma mémoire demeure hors d'atteinte. Je voudrais me souvenir quand j'avais un an et que j'apprenais à marcher. Me souvenir de ce qui m'avait donné mon premier rire, ma première peur, mon premier vrai grand émerveillement ." (In Une part de ciel : roman, p. 75).

"Tu vas refaire ta vie ? Je me suis marrée. La vie, on ne la refait pas. On fait des choix et on laisse des choses. Il m'arrive de penser à celles que je laisse. Les choix qui restent. Tout ce qu'on ne vit pas. Il faudrait des vies de plus pour vivre certaines de ces choses." (Claudie Gallay In Une part de ciel : roman, p. 79).

"J'ai traduit un chapitre dans lequel Christo explique comment en toute chose, ce n'est pas le résultat final qui compte mais le chemin à parcourir, tout le long processus qui aboutit à l'oeuvre finie." (In Une part de ciel : roman, p. 122).

"Est-ce qu'il existe des maladies spécifiques aux papillons ? Peuvent-ils souffrir de rhumes, de tachycardie ? Mourir d'une rupture d'anévrisme ? Ou alors est-ce que leur vie est tellement courte qu'aucune maladie ne peut les atteindre." (Claudie Gallay In Une part de ciel : roman, p. 217).

"Il y a ce qu'on veut et il y a ce qu'on rêve. Il y a aussi ce qui vient et à quoi on n'avait pas pensé." (In Une part de ciel : roman, p. 247).

"D'où pouvaient venir tant de larmes ? [...] Elle semblait se vider d'un chagrin intarissable qui coulait d'elle sans bruit." (Claudie Gallay In Une part de ciel : roman, p. 265).

"En tout être humain, il y a un lac, a dit ma mère, une tristesse liquide que les oignons aident à vider." (In Une part de ciel : roman, p. 266).

"A la même table que nous, deux hommes pansus mangeaient avec des femmes dont les joues recouvertes de fond de teint faisaient penser aux craquelures sèches d'un désert." (In Une part de ciel : roman, p. 274).

"J'ai essayé de me mêler à la liesse. D'être légère comme ils parvenaient tous à l'être. Je faisais de mon mieux. Je n'y parvenais pas et leur bonheur m'isolait." (Claudie Gallay In Une part de ciel : roman, p. 278).

"Curtil le disait, il faut tenir les chocs, rester droite en toute épreuve, le nez au vent et l'oeil sec, même quand les dominos s'écroulent à l'intérieur." (In Une part de ciel : roman, p. 279).

"Il est faux de penser que tout s'en va avec le temps. Certaines choses restent, elles s'ancrent. D'autres passent." (In Une part de ciel : roman, p. 284).

"J'ai cherché dans les yeux des autres. On me disait de ne pas regarder comme ça. Que ça ne se faisait pas. Que c'était impoli. Je bravais l'interdit, et dans certains yeux, parfois, je trouvais une lueur, je frôlais quelque chose. Une âme. C'était rare ; quand ça arrivait, c'était beau." (In Une part de ciel : roman, p. 293).

"On ne triche pas avec les yeux, si on est amoureux, ça se voit. Ca se voit aussi si on ne l'est pas." (In Une part de ciel : roman, p. 294).

"J'ai ravalé ces larmes juste nées à l'intérieur, derrière mes yeux, je leur ai fait rejoindre les autres, toutes celles que j'avais gardées, que j'avais reprises au-dedans, ça devait faire un lac à l'intérieur, quelque part, depuis le temps." (In Une part de ciel : roman, p. 307).

"On surestime toujours son désir de vérité." (In Une part de ciel : roman, p. 322).

"Ce jour-là, j'ai compris que la mort existait vraiment et qu'il ne servait à rien de s'en plaindre, qu'il fallait simplement profiter de ce qui était donné." (In Une part de ciel : roman, p. 327).

"Un tas de pierres semblable à une stèle, la neige brillait autour, elle vibrait. Dans la lumière de la lune, on aurait dit des diamants. On est sortis de la cabine. On s'est avancés. C'était comme si on était les derniers humains aux portes de l'univers. Sur le toit d'un autre monde ." (Claudie Gallay In Une part de ciel : roman, p. 351).

"On ne décide pas du nombre de jours que nous avons à vivre mais on peut faire en sorte que ces jours soient beaux." (In Une part de ciel : roman, p. 393).

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